[LCM Articles] L'ombre du Hezbollah sur l'assassinat de Hariri ...[unfounded article]

Wassim Heneine wassimh at hotmail.com
Tue Aug 22 04:40:32 EDT 2006


Dear all, 

 

In all the article below, 2 elements might be true:

 

1-       Il ne s'agit pour l'heure que d'une piste. Ni les FSI ni
vraisemblablement Serge Brammertz ne disposent de preuve pour étayer leurs
soupçons

2-       Elles risquent d'aggraver les tensions communautaires entre chiites
et sunnites.

 

I believe it is of no use to trust the article below as it is not (1)
CERTIFIED by the “entourage” de Saad Hariri and (2) it increases the
sectarian tensions among Lebanese, in a moment when ALL Lebanese need the
strongest national unity to be able to establish a state and rebuild
Lebanon.

 

The article below is based on a “proche du mouvement chiite” et un « proche
de Saad Hariri », both persons can be drawn from the imagination of Mr.
Malbrunot (Sherlock Holmes kind of story)

 

All Lebanese, including the Hariri family, have entrusted the UN
(represented by Serge Barmmertz) to deal with the horrible assassination, so
lets wait and see what he will come up with. 

 

I invite you to disregard (it is up to you, of course) this article below. I
don’t think the Hariris, nor most of Lebanese, approve what was mentioned in
the article below.

 

Lets stay United, lets leave the UN do its investigation and lets
concentrate on how we can empower the state of Lebanon and cross to a new
era.

 

Best regards,

Wassim;

 

 

 

  _____  

From: lebanon-articles-bounces at mit.edu
[mailto:lebanon-articles-bounces at mit.edu] On Behalf Of Abdallah Jabbour
Sent: Tuesday, August 22, 2006 10:10 AM
To: LCM Articles
Subject: [LCM Articles] L'ombre du Hezbollah sur l'assassinat de Hariri

 

http://www.lefigaro.fr/liban/20060819.FIG000000410_l_ombre_du_hezbollah_sur_
l_assassinat_de_hariri.html


Georges Malbrunot . 

Publié le 19 août 2006

«Le Figaro» révèle qu'un Libanais, proche du mouvement chiite, est recherché
pour avoir participé à la préparation du crime contre l'ancien premier
ministre. 

 

LES ENQUÊTEURS libanais, en charge de l'assassinat de Rafic Hariri,
travaillent depuis quelques mois sur une nouvelle piste, qui conduit au
Hezbollah. «L'enquête internationale dirigée par le juge Serge Brammertz
s'oriente également dans cette direction», confirme, au Figaro, un proche de
Saad Hariri, le fils de l'ancien premier ministre tué dans un attentat en
février 2005 à Beyrouth. La liquidation a été imputée à la Syrie, qui dément
avoir une quelconque responsabilité dans le meurtre. Le juge antiterroriste
français Jean-Louis Bruguière, qui enquête sur le meurtre à Beyrouth de
Samir Kassir, une autre personnalité antisyrienne, a été mis au courant de
cette piste chiite, lors de sa récente visite au Liban. Brammertz n'a pas
l'habitude de commenter ses recherches.

 

Tout commence par l'identification par les Forces de sécurité intérieure
(FSI) d'un groupe de téléphones portables, qui n'a été utilisé qu'avant et
juste après le crime. «Leurs propriétaires, une dizaine au maximum, ont
cessé de s'en servir, après avoir reçu d'ultimes consignes pour échapper à
la traque lancée après la mort de Hariri», affirme une source proche des FSI
à Beyrouth. Mais l'un d'eux a commis une erreur, en appelant un de ses amis,
qui ne faisait pas partie du réseau de complices. 

 

Grâce aux relevés téléphoniques, les policiers ont enregistré le numéro de
cet ami, puis l'ont interrogé. Celui-ci leur a livré le nom de son
correspondant. L'individu, depuis, est introuvable. Il serait en fuite,
vraisemblablement en Syrie, sa famille au Liban ayant reçu un appel depuis
Damas. Selon le proche de Saad Hariri, il s'agit d'un Libanais, évoluant
dans la mouvance du Hezbollah et de ses services de renseignement. Il est
activement recherché, même si Interpol n'a pas encore été saisi d'une
requête en ce sens. «Les enquêteurs libanais ont très peur de ce qu'ils ont
découvert», explique la source proche de l'enquête. Les autres membres du
réseau, eux, n'ont pas été identifiés.

 

Le Hezbollah n'ignore rien de ce nouvel élément du dossier. Maladroitement,
en effet, des FSI sont allés interroger les membres de la famille de
l'individu recherché, qui en ont aussitôt informé le mouvement chiite. Il ne
s'agit pour l'heure que d'une piste. Ni les FSI ni vraisemblablement Serge
Brammertz ne disposent de preuve pour étayer leurs soupçons. Mais les uns et
les autres jugent cette piste «sérieuse». Elle ne modifie pas l'orientation
générale de l'enquête : la Syrie reste pointée du doigt. «Les Syriens ont
cloisonné l'opération, en confiant à leurs différents alliés au Liban le
soin de préparer cet attentat, sans que l'un sache ce que l'autre avait à
faire», estime un spécialiste des questions de sécurité. 

 

La Syrie reste pointée du doigt 

 

Dans ce schéma, le Hezbollah avait son rôle à jouer. «Qui avait la capacité
de faire entrer au Liban l'équivalent de 1 200 kilos de TNT ?», s'interroge
le proche de Saad Hariri. «La Syrie, un service de sécurité libanais à sa
solde, et le Hezbollah», répond-il. En août 2005, quatre généraux libanais,
à la tête des services de sécurité à l'époque de la mainmise syrienne, ont
été les premiers à être écroués, sous l'accusation de complicité dans la
préparation de l'assassinat.

 

Cheikh Nasrallah, le chef du Hezbollah, a-t-il été informé des préparatifs
de l'assassinat ? Ses parrains syriens, maîtres du flux d'armes iraniennes
qui lui sont destinées, lui ont-ils, au contraire, forcé la main ? «En
impliquant le Hezbollah dans l'assassinat de Hariri, les Syriens tiennent
Cheikh Nasrallah», assure la source proche des FSI. Ce qui pourrait
expliquer que tout au long du conflit face à Israël, le chef du Parti de
Dieu s'est beaucoup méfié des Syriens, selon une source informée dans
l'appareil sécuritaire libanais. Pour lui, prendre désormais ses distances
de son allié syrien peut s'avérer très dangereux.

 

Hariri gênait les visées du Hezbollah 

 

Même si les relations entre Hariri et le Hezbollah n'ont jamais été solides,
quel aurait pu être l'intérêt du mouvement chiite de participer à son
élimination ? «De par sa stature, Hariri, le richissime leader sunnite,
gênait les visées du Hezbollah au Liban et plus largement de l'Iran qui
cherche à renforcer l'influence de ses alliés chiites dans le monde arabe»,
estime le proche de Saad Hariri. Les Iraniens sont-ils impliqués dans
l'assassinat ? Quels sont les liens entre l'individu recherché et les
pasdarans, les gardiens de la révolution à Téhéran ? Les enquêteurs
cherchent des réponses à ces questions. Dans le contexte actuel, les
révélations qu'ils pourraient faire sont potentiellement explosives. Elles
risquent d'aggraver les tensions communautaires entre chiites et sunnites. 

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